La respiration est directement liée au système nerveux autonome (tout comme le stress), sauf qu'elle, peut être contrôlée. En agissant sur la respiration, on prend le contrôle du système nerveux parasympathique, ce qui aura pour conséquence de libérer de la Noradrénaline, de la Sérotonine et de la DHEA.
Mais encore faut t-il prendre possession de sa respiration correctement. Observez un nouveau né qui respire: il a une respiration abdominale et c'est bien elle qu'il s’agit de se réapproprier. L'éducation et la culture nous on souvent éloignés de cette respiration innée pour une respiration courte se situant dans le haut des épaules qui ne permet pas une bonne ventilation. Pourtant, l'air que nous respirons est le premier aliment de notre corps. Si vous ne mangez pas, vous vivrez quarante à cinquante jours, si vous ne buvez pas, vous tiendrez une dizaine de jours et si vous ne respirez pas, trois minutes auront raison de vous! D’où l'importance d’en prendre conscience, ne serait-ce que cinq minutes par jour.
La respiration doit être calme et profonde, elle vient du Hara (ventre en Japonais). Elle a pour conséquence directe de faire bouger le diaphragme. Une respiration correcte lui assure toute sa mobilité. Il se présente en dôme à la fin de l'expiration et en cuvette à la fin de l'inspiration. Le mouvement en vague de chaque respiration procure un massage efficace du foie, de l'estomac, de la rate, de la base des poumons et du muscle cardiaque. Chez un bon nombre d'individus, la respiration restant automatique et inconsciente: le diaphragme demeure donc pratiquement immobile et se rigidifie, la respiration se limitant à un va et vient dans la partie haute des poumons. La région de l'épigastre et du plexus solaire se tend et se durcit. La relation naturelle entre le haut du corps et le bas n'est plus entretenue. Ce phénomène se manifeste souvent chez les intellectuels pour qui les fonctions organiques se limitent à la sphère cérébrale, mais également chez les individus très sensibles, angoissés ou dépressifs, dont les émotions se cristallisent dans la cage thoracique, les épaules ou la gorge. Le souffle est court, le ventre noué. Apparaissent alors des problèmes digestifs, menstruels ou sexuels, sous l'effet des tensions entretenues. Le thorax étant lui aussi rigide, nous verrons souvent l'hypertension, la tachycardie, les maux de tête s'ajouter aux difficultés respiratoires.
Dans le Cycle K'o le Métal contrôle le Bois, en d'autres termes, le poumon domine ou tempère le foie. L'énergie du foie hors contrôle agit ici d'une manière débridée, induisant aussi une vie émotionnelle hyperactive ou perturbée.
C'est en cela que la respiration agit sur nos émotions.
Sources: - "Les cinq saisons de l'énergie" d'Isabelle Laading
- Vidéo de David Lefrançois sur la cohérence cardiaque